Stéphane Rodot, fondateur de l'association, est un musicien et un pédagogue atypique.
Ses pérégrinations musicales le conduisent très tôt à jouer avec de grands artistes maliens, pour certains issus du Ballet National du Mali : Bourama Diabaté, François Souleymane Dembélé, Mare Sanogo ou encore Nanou Coul, laquelle s’impliquera de façon permanente dans l’association en en devenant la chanteuse attitrée.
Il rencontre plus tard Salif Keita qui invite les Tambourlingueurs à se produire en 1ère partie de son concert. Plus récemment des discussions s’ouvrent avec Tiken Jah Fakoly, qui se propose pour donner une visibilité importante à l’association.
A la fois musicien et incarnation des missions et des valeurs de l’association en fédérant autour de lui des acteurs extrêmement variés, Stéphane travaille sans relâche pour une approche de la musique qui met le beau au service de l’utile, la poésie au service de la philanthropie.
Déborah Le Bloas, fondatrice des Confkids, animatrice des ateliers discussion.
Diplômée en médiation culturelle à la Sorbonne Nouvelle au début des années 2000, elle rejoint l’univers des médias pour y développer des opérations de communication événementielle et de production de contenus. En 2017, frappée par les enjeux pour la jeunesse d’un monde en totale mutation (écologique, économique, sociétale, technologique…) elle crée les Confkids, des conférences discussions pour les nouvelles générations sur les défis de l’avenir, individuels et collectifs. En 2019, elle rejoint les Tambourlingueurs pour structurer et animer les temps de discussion.
Nanou Coul, chanteuse
Nanou Coul chante depuis l’âge de huit ans. Elle commence sa carrière comme chanteuse soliste dans son quartier natal de Faladié à Bamako, puis participe ensuite à toutes les Biennales Artistiques Culturelles du Mali, de 1984 à 90. En 1993, elle sort son premier album, »Tiéba », suivi en 1994 de « Les Aigles du Mali », en 1998 « Yébalifô », en 1999 « Maliba » et en 2006 « Sabali ». Ses albums portent des messages forts en faveur des enfants, de l’éducation ou des femmes.
Artiste renommée au Mali, elle s’est produite aussi bien dans des festivals emblématiques français comme Africolor que dans le cadre de tournées internationales.
Depuis 2005, elle est « la voix » de la Compagnie des Tambourlingueurs.
Ibrahima Diabaté, percussion
De l'ethnie Kassonké, cadet d'une famille de griots ancienne et des plus réputées du Mali, il apprend à jouer du tambour comme on apprend à parler. Il excelle très tôt et très naturellement dans la pratique du "dunun", instrument considéré comme l'essence des rythmes en pays Mandingue.
En 1991, il intègre le Ballet National du Mali. Apprécié par les cantatrices phares de la scène malienne, il devient leur accompagnateur privilégié. Ibrahima connait alors une ascension fulgurante
et devient une référence pour la nouvelle génération.
Grâce à cette notoriété, il accueille des élèves de tous pays.avec lesquels il affine sa pédagogie.
Depuis 2009, Ibrahima travaille au sein de la Compagnie des Tambourlingueurs au développement des projets musique et réinsertion et anime des ateliers en milieu carcéral.
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Et tous les jeunes contribuant à nos activités
Mineurs PJJ, jeunes réinsérés, étudiants à Science Po Paris, Lille ou Rennes... qui ont rejoint la compagnie et soutiennent l'ensemble de nos actions de façon bénévole et extrêmement impliquée.